Séance du séminaire “biographie”

12 avril 2017 de 14h à 16h

Maison de la Recherche:  14h – 16h salle 2.44

Table ronde autour des textes de:

Hayden White

 

Metahistory – The Historical Imagination in Nineteenth-Century Europe (1973, Johns Hopkins University Press, 2015)

&

Ivan Jablonka

 L’Histoire est une littérature contemporaine : Manifeste pour les sciences sociales (Le Seuil, 2014).

 Présentation des textes

WHITE, Metahistory  – Présentation de l’éditeur: Since its initial publication in 1973, Hayden White’s Metahistory has remained an essential book for understanding the nature of historical writing. In this classic work, White argues that a deep structural content lies beyond the surface level of historical texts. This latent poetic and linguistic content—which White dubs the “metahistorical element”—essentially serves as a paradigm for what an “appropriate” historical explanation should be.

To support his thesis, White analyzes the complex writing styles of historians like Michelet, Ranke, Tocqueville, and Burckhardt, and philosophers of history such as Marx, Hegel, Nietzsche, and Croce. The first work in the history of historiography to concentrate on historical writing as writingMetahistory sets out to deprive history of its status as a bedrock of factual truth, to redeem narrative as the substance of historicality, and to identify the extent to which any distinction between history and ideology on the basis of the presumed scientificity of the former is spurious (Johns Hopkins University Press).

 

JABLONKA, L’Histoire est une littérature contemporaine – Présentation de l’auteur: “L’histoire n’est pas fiction, la sociologie n’est pas roman, l’anthropologie n’est pas exotisme, et toutes trois obéissent à des exigences de méthode. À l’intérieur de ce cadre, rien n’empêche le chercheur d’écrire.

Concilier sciences sociales et création littéraire, c’est tenter d’écrire de manière plus libre, plus originale, plus juste, plus réflexive, non pour relâcher la scientificité de la recherche, mais au contraire pour la renforcer. L’histoire est d’autant plus scientifique qu’elle est littéraire.

Réciproquement, la littérature est compatible avec la démarche des sciences sociales. Les écrits du réel – enquête, reportage, journal, récit de vie, témoignage – concourent à l’intelligibilité du monde. Ils forment une littérature qui, au moyen d’un raisonnement, vise à comprendre le passé ou le présent.

Des sciences sociales qui émeuvent et captivent ? Une littérature qui produit de la connaissance ? Il y a là des perspectives nouvelles pour le siècle qui s’ouvre”. (seuil.com)  – Éditeur et écrivain, Ivan Jablonka est professeur d’histoire à l’université Paris 13.